6 concert à l’hôtel de ville de Sceaux, 122 rue Houdan
les samedis à 17h00
Samedi 15 novembre 2025 – Samedi 13 décembre 2025 – Samedi 10 janvier 2026
Samedi 24 janvier 2026 – Samedi 14 février 2026 -Samedi 11 avril 2026
ÉDITO DE PIERRE-KALOYANN ATANASSOV, directeur artistique
Rosa, Rosa, Rosamunde…
Décliner la musique de chambre sous toutes ses formes, c’est ce que fera encore cette saison la Schubertiade des Sceaux. Solo, duo, trio, quatuor, et même sextuor : quel que soit le cas, l’excellence sera au rendez-vous !
Un thème pour cette version 25/26 de la Schubertiade : Schubert, qui fera son retour dans la moitié des concerts.
Citius, Altius, Fortius, devait se dire Ernest Chausson lorsqu’il écrivit son Concert pour violon, piano et quatuor à cordes, tant la partie de piano à laquelle s’attaquera votre serviteur requiert de prouesses athlétiques. Quant au violoniste Svetlin Roussev, son entraînement de virtuose lui permettra de se jouer de la Sonate de Ravel, où les doubles croches sont légion. Une chose est sûre : Mens sana in corpore sano !
Sur le thème de la magie, la pianiste Béatrice Berrut proposera en décembre ses propres versions d’œuvres orchestrales célèbres comme l’Apprenti Sorcier ou Harry Potter. Nul doute qu’elle fera entrer le public en lévitation sans avoir besoin de prononcer le fameux sortilège wingardium leviosa.
Début janvier, la pianiste Suzana Bartal se produira aux côtés de l’altiste Diyang Mei, qui non content d’être reparti du concours ARD de Munich avec les lauriers de la victoire, est maintenant alto solo dans le nec plus ultra des orchestres : le Philharmonique de Berlin.
Schubert à nouveau fin janvier, avec le trio Atanassov qui fera voisiner le grand trio en si bémol majeur opus 99 avec un trio de George Onslow. N’ayez pas d’a priori sur ce compositeur romantique qui gagne à être connu – a fortiori lorsqu’on sait qu’on le surnommait le Beethoven français.
Schubert toujours en février avec le célèbre quatuor n .13 « Rosamunde » – un inédit dans la Schubertiade ! – qui résonnera sous les archets du quatuor Aviv, et sera couplé avec l’opus 131 de Beethoven. Et si certains auditeurs en perdirent leur latin en découvrant cette œuvre monumentale écrite il y a tout juste 200 ans, on leur pardonne : c’est qu’en 40 minutes ininterrompues Beethoven concentrait tout ce que son génie était capable de produire, dans un sommet inégalé de l’histoire de la musique.
Enfin, en avril la compagnie Christophe Barbier viendra clore en beauté la saison avec son spectacle plein de rythme mettant aux prises Offenbach et trois empereurs – à qui on pardonnera de n’être pas romains – et qui vous permettra de mieux connaître son curriculum vitae.
La condition sine qua non pour écouter ces six concerts : achetez vite votre abonnement et gardez-le jalousement, il est nominatif !
Il n’est pas prouvé que tous les chemins mènent à Rome, mais il est à parier que tous les chemins vous mèneront à la Schubertiade de Sceaux. Car avouez-le : un tel programme constitue une invitation que vous ne pouvez pas décliner. Ou alors j’en perdrais moi aussi mon latin.
Pierre-Kaloyann Atanassov
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